Brahim EL KALII, acteur associatif

Le mot retraite sonne fort dans la tête des salariés tous secteurs d’activités confondus, annonce la fin d’une tranche de vie, voire son déclin pour les plus pessimistes.

La retraite est souvent mal « digérée », pourtant tout employeur sait pertinemment qu’un jour ou l’autre  elle le rattrapera, une fatalité.

Certains l’attendent avec beaucoup de patience pour pouvoir finalement se sentir plus libres et faire de leur temps ce qu’ils souhaitent.

D’autres dont la pension est maigre et ne permet pas de joindre les deux bouts du mois sont contraints à trouver un nouvel emploi malgré la fatigue physique due au poids de l’âge et à cause du stress enduré durant la vie active.

Une autre catégorie qui n’avait pas une vie parallèle autre que le travail se retrouve, du jours au lendemain, perdue, déboussolée à ne rien faire.

L’entourage familial non averti risque de compliquer la vie au retraité ; ce dernier peut à tout moment se sentir dévalorisé ayant perdu l’autorité d’antan voire déprimé.

Le retraité se retrouve du jour au lendemain contraint de revoir son mode de vie.

Comme son salaire est « converti » en une pension moins importante, il est appelé à abandonner un certain nombre de pratiques et d’habitude considérées comme étant un luxe : acheter moins d’habits, moins de livres s’il se trouve qu’il est un mordu de la lecture, voyager moins, diminuer la cadence d’aller manger en dehors de la maison de temps à autre…

Le retraité ne fait plus attention, comme par le passé à son vestimentaire.

Pourtant plusieurs « opportunités » se présentent au retraité : il a tout le temps pour revenir, par écrit, à son parcours professionnel, aussi bien pour un agent de la fonction publique que pour celui ayant exercé dans le secteur privé, son expérience. Bref écrire sa mémoire.

Il pourrait bien aussi adhérer à une association de la société civile locale, qui lui permettrait de combler un vide et par la même occasion servir l’autre (cours de soutien pour un retraité de l’enseignement, civisme et bonne conduite…).

Brahim EL KALII, acteur associatif