Published On: dim, Mai 30th, 2021

Mustapha Jmahri anime un hommage à Guy Martinet

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Correspondance particulière

Dans le strict respect des règles sanitaires liées au Covid-19, le Groupe d’archéologique et d’anthropologie de Casablanca (GAAC) a organisé le samedi 22 mai 2021, un hommage à l’historien feu Guy Martinet, ancien membre du Groupe, décédé le 19 mai 2003 et enterré à Casablanca.

A l’occasion du 18ème anniversaire de la disparition de Guy Martinet, l’écrivain Mustapha Jmahri fut invité pour animer cette rencontre où il a présenté un témoignage intitulé « Guy Martinet, un mentor bienveillant ». En effet, Mustapha Jmahri, au début de son projet éditorial « Les cahiers d’El Jadida », a approché Guy Martinet et l’a côtoyé depuis 1992 jusqu’au décès de l’historien en 2003.

Au début de cette rencontre Gwendoline Dellar et Khadija Boutni ont rappelé l’importance de ce moment de partage, d’évocation de souvenirs et d’hommage à l’âme de Guy Martinet, historien reconnu et humaniste, puis ont présenté l’invité à l’assistance composée de son épouse, l’archéologue Suzanne Searight, et d’une dizaine d’amis de Guy qui l’ont connu ou côtoyé pendant une période de sa vie.

Afin de mieux expliquer sa relation amicale et intellectuelle avec Guy Martinet, Mustapha Jmahri, à l’aide d’une présentation en datashow, a montré, sur la base de documents et photos à l’appui, ce qu’était sa relation avec feu Martinet. Relation, dit-il, empreinte d’amitié et d’échanges d’informations et de visites. Il a expliqué que le défunt l’a aidé à entamer des recherches historiques. En effet, Mustapha Jmahri, journaliste de formation, s’est lancé dans l’étude du passé et de la sociologie de sa cité El Jadida après sa participation à l’atelier « L’écriture et la région » animé à El Jadida en 1993 par Abdelkébir Khatibi et Claude Ollier. Mustapha Jmahri qualifie Guy Martinet de « mon mentor de terrain » dans la mesure où le défunt l’avait initié à l’approche de l’histoire, à l’évitement de ses écueils puis a préfacé deux de ses ouvrages sur Mazagan et l’a accompagné dans des conférences qu’ils ont données en commun à Casablanca, El Jadida et Sidi Bouzid.

Après avoir détaillé des aspects tangibles de sa collaboration avec feu Martinet, Mustapha Jmahri évoqua une coïncidence : « Lorsque, le 8 décembre 1952, Martinet quitta son domicile à Franceville pour s’enquérir du massacre des Marocains, à l’occasion de la grève annoncée suite à l’assassinat de Ferhat Hachad, moi je venais de naître à l’Oasis, juste à quelques mètres du domicile de Guy ». Le destin semblait rendre inévitable notre future rencontre.

Mustapha Jmahria consacré deux articles à sa relation avec Martinet parus respectivement dans le deuxième tome de l’encyclopédie du Mouvement national intitulé « Les Français libéraux et les amis du Maroc » publié par le Haut commissariat aux anciens résistants et membres de l’Armée de libération en 2000, et dans son ouvrage « Rencontres franco-marocaines » paru chez l’Harmattan en 2018.

Cette rencontre conviviale s’est terminée par un échange avec l’assistance sur la vie et l’œuvre du défunt historien et humaniste.

Légende photo : Guy Martinet et Mustapha Jmahri à l’Institut français d’El Jadida le 27 avril 1995

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