Il était une fois une Eglise appelée St Sébastien…
By: Jilali Derif-_-_
Réservée actuellement comme un atelier privé des arts plastiques, donc fermée devant le public, cette Eglise, également appelée « St Sébastien » fait partie des vestiges portugais de la ville.
Elle a été classée comme monument historique par dahir du 3novembre 1919, à la même date que la citerne (classée sous le nom de ‘’Salle des gardes portugais’’), les anciens magasins à grains et munitions (utilisées actuellement comme galeries d’expositions),les chemins de ronde, les rampes et les portes. Les classements des vestiges portugais de notre ville comme monuments historiques par les Services des Beaux-Arts du royaume Chérifien étaient le fruit de minutieuses recherches et publications menées par un jeune fonctionnaire du protectorat M. Joseph
Goulven (1886-1972). Nommé comme sous-chef de bureau des services civils de l’Empire chérifien à El Jadida, J. Goulven avait écrit, entre 1917 et 1920, trois livres sur la ville de Mazagan et sa région en plus de plusieurs articles publiés par des revues. Je me suis arrêté longtemps pour analyser et interpréter une chronique de la ville de Mazagan publiée par la revue « France-Maroc» du mois de février 1920. Après avoir exprimé sa grande satisfaction des classements des vestiges portugais comme monuments historiques par les services des Beaux-arts, l’auteur F.M de cette chronique écrit ‘’ Il ne faut croire que le Protectorat s’est borné à un simple classement des monuments artistiques de Mazagan. On travaille beaucoup actuellement dans l’ancienne église paroissiale et les travaux effectués permettent de mettre à jour des inscriptions du plus haut intérêt… Ainsi la vieille ville nous livre peu à peu ses secrets. Mais il faut les lui arracher’’.Parmi les secrets révélés par l’auteur
de cette chronique un croquis inédit que M. Goulven a pris de la porte de « l’Inquisition » et précise qu’elle est « invisible d’ailleurs de l’extérieur- parce que cachée par une palissade indigène »L’auteur ajoute ‘’ On pourrait trouver des choses intéressantes au sous-sol de cet établissement.
Dans un coin obscur, au raz du sol, il a, en effet, parfaitement senti le cintre d’une porte qui devait donner accès à une pièce orientée du côté du cimetière israélite actuel.
A la fin de la chronique l’auteur écrit ‘’ Il est à souhaiter que les études commencées par ce fonctionnaire soient continuées et menées rapidement dans l’intérêt touristique de Mazagan.’’
Elle a été classée comme monument historique par dahir du 3novembre 1919, à la même date que la citerne (classée sous le nom de ‘’Salle des gardes portugais’’), les anciens magasins à grains et munitions (utilisées actuellement comme galeries d’expositions),les chemins de ronde, les rampes et les portes. Les classements des vestiges portugais de notre ville comme monuments historiques par les Services des Beaux-Arts du royaume Chérifien étaient le fruit de minutieuses recherches et publications menées par un jeune fonctionnaire du protectorat M. Joseph
Goulven (1886-1972). Nommé comme sous-chef de bureau des services civils de l’Empire chérifien à El Jadida, J. Goulven avait écrit, entre 1917 et 1920, trois livres sur la ville de Mazagan et sa région en plus de plusieurs articles publiés par des revues. Je me suis arrêté longtemps pour analyser et interpréter une chronique de la ville de Mazagan publiée par la revue « France-Maroc» du mois de février 1920. Après avoir exprimé sa grande satisfaction des classements des vestiges portugais comme monuments historiques par les services des Beaux-arts, l’auteur F.M de cette chronique écrit ‘’ Il ne faut croire que le Protectorat s’est borné à un simple classement des monuments artistiques de Mazagan. On travaille beaucoup actuellement dans l’ancienne église paroissiale et les travaux effectués permettent de mettre à jour des inscriptions du plus haut intérêt… Ainsi la vieille ville nous livre peu à peu ses secrets. Mais il faut les lui arracher’’.Parmi les secrets révélés par l’auteur
de cette chronique un croquis inédit que M. Goulven a pris de la porte de « l’Inquisition » et précise qu’elle est « invisible d’ailleurs de l’extérieur- parce que cachée par une palissade indigène »L’auteur ajoute ‘’ On pourrait trouver des choses intéressantes au sous-sol de cet établissement.
Dans un coin obscur, au raz du sol, il a, en effet, parfaitement senti le cintre d’une porte qui devait donner accès à une pièce orientée du côté du cimetière israélite actuel.
A la fin de la chronique l’auteur écrit ‘’ Il est à souhaiter que les études commencées par ce fonctionnaire soient continuées et menées rapidement dans l’intérêt touristique de Mazagan.’’