Said Msisse, l’horloger Jdidi qui fait cavalier seul
écrit par l’acteur associatif Brahim El Kalii–
Ayant hérité le métier d’horloger, de son père, feu Mohamed Msisse qui tenait un magasin au quartier « Daggaga » en face de la Cité Portugaise d’El Jadida, Said Msisse a pris le flambeau en continuant à exercer cette activité dans la même boutique pendant quelques temps avant de prendre un nouveau magasin situé un peu loin, place Abdelkrim El Khattabi.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont porté un coup dur à
cette activité, pourtant Said ne se plaint pas car les clients ne manquent aussi bien pour la
réparation des montres personnelles que les montres « domestiques » c’est-à-dire celles
gardées à la maison pour un usage collectif.
Lors d’un entretien, Said m’a informé que son père feu Mohamed Msisse a appris le métier
sur la tas en exerçant dans une boutique d’horlogerie ancienne entièrement mécanique,tenue par une française au temps du protectorat.
Après, il a ouvert sa propre boutique à Souk Al Aidi, un marché municipal (marché aux puces) en face de la Cité Portugaise, adossé au quartier Daggaga, démoli au début des années 1970 et érigé en un jardin public.
Élève à l’école Mansour Dahbi, Said a pris l’habitude de se rendre après l’école, chez son père, pour apprendre à mieux connaitre le métier.
Cela a duré jusqu’à la mort de son père en décembre 1998