Conférence inaugurale de l’université Hassan Premier de Settat sous le thème: La personnalité historique marocaine


Au titre de l’année universitaire 2021-2022, l’université Hassan Premier de Settat a organisé sa conférence inaugurale sous le thème : La personnalité historique marocaine.Cette conférence inaugurale a étéanimée par le professeur Abdelmajid Kaddouri, historien marocain et ex-doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines Ben Msik à Casablanca. Le doyen de la faculté des Langues, Arts et Sciences Humaines Monsieur Abdelkader SABIL a présenté l’invité en présence de la présidente de l’université Hassan Premier Madame Khadija ESSAFI, le corps professoral de l’université ainsi que les étudiants relevant de diverses disciplines. Le conférencier a entamé son discours par un rappel de la personnalité forte du Sultan Hassan Premier qui a maintenu la cohésion de l’empire et a pu résisté contre les menaces européennes et a pu protéger l’intégrité et l’unité des possessions nationales. Ensuite, monsieur Kaddouri a posé une question pertinente sur la personnalité marocaine, est ce qu’elle est dynamique ou statique ? Individuelle ou collective ? Pour répondre à ces questions, il a souligné que la personnalité marocaine n’est qu’un prolongement de l’existence et de l’évolution au fil des années. En effet, le Maroc a été habité dès la préhistoire par la population berbère et a connu des peuplements phéniciens, carthaginois, byzantins sans oublier l’influence marquante des différentes dynasties telles que les Almohades et Mérinides. Ainsi, de différentes civilisations ont succédé contribuant chacune par son contexte et son ampleur à façonner la personnalité marocaine. Dans cette perspective, le conférencier a mis également l’accent sur le rôle de l’Andalousie qui a marqué à son tour la construction de l’identité nationale marocaine tout en mentionnant le rôle crucial et déterminant de l’Islam dans la lutte contre les tentatives coloniales vouées à l’échec. Ces tentatives coloniales ont visé la discrimination ethnique et la ségrégation entre les marocains en vue de s’emparer définitivement du Maroc.
Par: Nohayla BADRANE, Khadija MOUHAYAR, Halima AISSI et Chahrazad AIOUCH, étudiantes à la Faculté des Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH) de Settat.
Sous la direction de leur Professeur: Mourad EL KHATIBI