Aboulkacem CHEBRI-, Directeur du Centre du patrimoine maroco-portugais, est candidat aux fonctions de Vice-Président du COnseil International des MOnuments et Sites – ICOMOS – à Paris
Aboulkacem CHEBRI-, Directeur du Centre du patrimoine maroco-portugais, est candidat aux fonctions de Vice-Président du COnseil International des MOnuments et Sites – ICOMOS – à Paris, et met El Jadida et le Maroc au devant de la scène mondiale
Après les succès impressionnants obtenus par la diplomatie marocaine officielle et parallèle en élisant un nombre important de hauts cadres marocains à des postes de haute responsabilité ou à la présidence d’institutions et d’organisations internationales, le Maroc entame une percée prometteuse dans les élections du Bureau et du Conseil d’Administration du COnseil International des MOnuments et sites « ICOMOS » basé à Paris. Sachant que L’ICOMOS jouit d’une grande valeur mondiale en matière de gestion et de conservation du patrimoine et joue un rôle central dans les questions de patrimoine mondial en tant qu’organe consultatif de l’UNESCO.
Parmi les candidats pour les fonctions de Vice-Président du Conseil International – ICOMOS, figure le chercheur archéologue Aboulkacem CHEBRI, en sa qualité de membre d’ICOMOS-Maroc, et qui est aujourd’hui il le Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches du Patrimoine Maroco-Lusitanien « CERPML » dont le siège national et principal est à El Jadida. Mr CHEBRI est en compétition pour le poste de vice-Président devant neuf autres candidats de quatre continents pour élire seulement cinq vice-Présidents, selon la structure du Bureau d’ICOMOS, pour le mandat 2020-2023.
Le 3 décembre 2020, débutera l’Assemblée Générale ordinaire de l’ICOMOS et va se dérouler à distance en raison de la pandémie Corona, alors qu’elle devait être accueillie par l’Australie à Sydney. Les huit membres du Bureau et les douze membres du Conseil seront renouvelés. Une seule candidate, une Belge d’origine Portugaise, se présente à la Présidence comme candidate unique, tandis que dix candidats se disputent les cinq positions de vice-Président, deux candidats aux fonctions de Secrétaire Général et deux candidats à la Trésorerie. Quant au Conseil d’Administration, il connaît le concours de vingt-trois candidats, dont sept de la zone Arabe, pour élire seulement douze membres.
Aboulkacem CHEBRI est candidat de la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, mais il représente également le continent africain par affiliation géographique, culturelle et historique. Sa candidature a été soutenue, par des lettres officielles, par un certain nombre de Comités Nationaux ICOMOS de nombreux pays, d’Universités, d’organisations et d’associations marocaines et étrangères, et de chercheurs spécialisés, et ce du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud, et bien entendu d’Afrique du Nord et du Maroc. Avec cela, il a recueilli quarante-trois lettres de soutien, tandis que les lois électorales d’ICOMOS exigent que tout candidat doit présenter juste trois lettres de soutien officielles, ou plus.
Il est à noter qu’Aboulkacem CHEBRI, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherche sur le Patrimoine Maroco-Lusitanien, est spécialisé dans le patrimoine maroco-portugais et dans les relations historiques et patrimoniales du Maroc avec l’Afrique Sub-saharienne. Il est lauréat de la première promotion de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine de Rabat dans le domaine de la restauration des monuments historiques. Il a complété ses études post-universitaires à Paris en «Politiques culturelles, Muséologie et Action Artistique». Il est membre de plusieurs organisations et associations culturelles et patrimoniales au Maroc, en France et au Portugal. Il a de nombreuses publications dans les domaines du patrimoine et de la culture en général sous forme de livres, de séminaires ou d’articles dans des revues spécialisées. Il a participé à des dizaines de séminaires nationaux et internationaux au Maroc, au Niger, en Tunisie, au Portugal, en France et au Canada. Au cours de son parcours au Ministère de la Culture, il a supervisé des dizaines de chantiers de restauration des monuments historiques à Al-Jadida, Azemmour, Rissani, Erfoud et Errachidia.
Notant que Mr. CHEBRI a débuté sa carrière dans la ville d’Al-Jadida au service civil au sein du Ministère de la Culture en janvier 1991, avant d’être nommé en 2000 Directeur du Centre d’Etudes et de Recherche Alaouites à Rissani, puis en tant que Délégué régional du Ministère de la Culture à Errachidia. Ainsi, affirme CHEBRI que, dans son programme électoral qu’il a soumis aux instances compétentes de l’ICOMOS à Paris, il a fait la synthèse de trente ans d’expérience de travail de terrain et théorique et sa proximité du champs associatif, médiatique et estudiantin. C’est une expérience marocaine, ajoute le candidat qu’il souhaite en faire profiter l’ICOMOS et ses Comités Nationaux dans différents pays, notamment dans la région arabe et en Afrique, et aussi pour aider les professionnels émergeants dans leurs domaines de spécialisation ainsi que leur intégration dans la philosophie de l’ICOMOS.
Pour ce qui est de l’ICOMOS, c’est une Organisation mondiale dont la mission est de promouvoir la conservation, la protection, la valorisation et la réhabilitation des monuments, bâtiments et sites du monde entier. L’ICOMOS contribue au développement et à la diffusion des principes de préservation et de protection des monuments, sites et ensembles bâtis, classés comme patrimoine national ou mondial. Par conséquent, il émet des chartes et des conventions relatives à la protection du patrimoine culturel. L’ICOMOS a été fondé en 1965 et dispose de représentations dans environ 110 pays sous la forme de Comités Nationaux d’ICOMOS. Il comprend également 29 comités scientifiques, chacun spécialisé dans l’un des secteurs du patrimoine.
En tant qu’organe consultatif accrédité auprès de l’UNESCO, cette dernière lui confie les tâches d’étudier, d’inspecter et d’approuver préalablement toutes les demandes de classement sur la Liste du patrimoine mondial soumises par les pays ayant ratifié la Convention du patrimoine mondial de 1972. De même, l’ICOMOS assiste l’UNESCO dans le suivi de l’état des villes, monuments et sites classés au patrimoine mondial de l’humanité, afin d’assurer la mise en œuvre des chartes, directives et des Orientations de l’UNESCO, et le respect par les États-parties du contrôle de protection, de valorisation et de réhabilitation de ces biens culturels classés au patrimoine mondial et de leurs environs immédiats et proches, qu’ils soient urbains ou ruraux, en fonction de leur localisation.