Par Abdelatif CHERRAF 

« Si le lifting du Stade Abdi est réussi, celui du DHJ montre ses carences ! »

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on aimerait dire un grand merci aux responsables de la ville d’El-Jadida pour le lifting du Stade Al-Abdi et de sa pelouse. L’installation des sièges numérotés partout dans le stade ainsi que la restauration du bloc sanitaire ont fait plaisir au public qui exigeait un minimum de confort ! Aux fans, supporters et public visiteurs d’en prendre soin et gare aux casseurs de sièges, les caméras de surveillance sont là pour les prendre ! Quant à l’équipe fanion des Doukkala, le démarrage s’annonce difficile et pour cause, cinq majeurs de son ossature sont partis ailleurs avec la bénédiction du président Abdellatif El Moqtarid et de Talib Abderrahim ! Il s’agit des Zakaria Hadraf, Oualid Azaro, Lamine Diakite, Collibaly, Said Lagrou, voire Mamadou Nyang et Kader… Leurs remplaçants, Bilal Mégri, Bernard Mandraut, Mzuba Yang, Fabrice Ngay et Abou Bakar s’intègrent bien dans le groupe mais il faut laisser au temps le temps de les voir complètement à l’aise tactiquement parlant sur la belle pelouse du Stade Al-Abdi ! C’est vrai que le vice champion du Maroc, lors de cette affiche, DHJ-IRT, s’est montré lourd et imprécis dans ses actions de jeu par rapport au match précédent face au CAK ! Il faut dire que les choses ont évolué dans le football grâce à la technologie et qu’aujourd’hui, on peut étudier la tactique de n’importe quelle équipe et s’armer mentalement, physiquement et surtout tactiquement pour parer au pire voire surprendre l’adversaire at home ! Et ce grâce à la vidéo et CD ! D’ailleurs, le DHJ a failli laisser ses plumes respectivement face au CAK et l’IRT quoiqu’il s’est créé moult occasions nettes de buts mais Azaro et Hadraf ne sont plus au Diffaa pour les concrétiser ! Et quant on rate plus de 5 occasions par mi-temps, on fini par encaisser. N’est-ce pas messieurs les entraineurs ! Heureusement pour les jdidis, ça se termine sur des scores vierges. Le staff technique du DHJ est appelé à cravacher dur pour colmater les brèches tactiques de l’équipe, notamment au niveau du milieu de terrain et la ligne d’attaque où pratiquement tous les tirs des jdidis ne sont pas cadrés ! Ne parlons pas du rythme du match où le DHJ n’est à l’aise que quand il joue rapide ! Face à l’IRT, les poulains de Talib avaient les jambes lourdes et un rythme nonchalant… à ce jeu, ils risqueront de ne pas aller très loin. Que ce soit en Coupe de Trône ou en championnat ! Voilà tout.