CAN 2017 : Finale Egypte : 1 CAM : 2
« Le Cameroun remporte le trophée pour la cinquième fois »
Grace à cet exploit camerounais, Sa Majesté, le Roi Mohammed VI a félicité le président du Cameroun, Paul Biya. Ce dernier, juste après le défilé de l’équipe nationale le long de la ville, fraichement auréolée par son cinquième titre africain, a salué mercredi 8 février à Yaoundé, les Lions indomptables, vainqueurs dimanche 5 février de la Coupe Africaine des Nations, lors d’une réception au palais présidentiel…
Le rideau est tombé sur la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 dimanche dernier. Lors de cette édition, le Maroc est passé au second tour après 13 ans de purgatoire et a laissé une grosse impression en sortant le teneur du titre de la 30ème édition la Côte d’Ivoire, l’ancienne équipe d’ Hervé Renard ! L’Egypte fut le Corbeau de Renard durant cette CAN 2017 ! Mais, vaille que vaille, le nouveau entraineur du Maroc avoue qu’il est satisfait de ses joueurs et de leur comportement durant la CAN 2017 ! D’ailleurs, tous les marocains, aujourd’hui, sont satisfaits de leur jeune équipe nationale qui promet pour la phase de la qualification en coupe du monde qui va se dérouler en Russie l’année prochaine. Cela dit, rappelons que l’Egypte et le Cameroun se sont affrontés pour la troisième fois en finale de la CAN ; un signe révélateur sur le retour au top niveau du football africain des deux antagonistes qui ont gratifié la planète Foot en général et le Continent africain en particulier d’un bon spectacle, plein de duels et de suspens ! Entre autres, les duels, inter-coachs, Hugo Broos (CAM)-Hector Cuper (Egypte), gardiens, Essam El Haidary-Fabrice Andoa, le capitaine camerounais Benjamin Moukandjo-Mohamed Salah, le maâlêm des pharaons. Donc une affiche des retrouvailles, pleine de face à face au grand bonheur des adeptes de football ! Une vraie partie d’Echecs voire un casse tête chinois pour les coachs de cette finale qui n’a pas tenue toutes ses promesses hélas mais selon les experts du sport roi, une finale voire tous les matchs de coupe se gagnent, ne se jouent pas pour le plaisir d’un football spectaculaire mais pour un football efficace et réaliste… Et ces épithètes vont quasiment aux gagnants après le coup de sifflet final ! Les camerounais donc ont été, réalistes et efficaces, suite à leur réussite face aux égyptiens médusés en fin de partie! Et pour cause, cette finale leurs a filé entre les godasses… Face aux camerounais complexés et marqués depuis 2008, les égyptiens optèrent d’entrée, contrairement à leur habitude, pour l’attaque à outrance. Cette tactique, bien réfléchie, stimula Salah et Warda qui créèrent la belle combinaison pour servir El Ney, côté droit dans la surface ! Le sociétaire d’Arsenal d’un beau paquet surprendra Andoa légèrement décalé sur sa ligne (23’)! Le monde des pharaons explosa de joie ! Depuis, les poulains d’Hector Cuper fermèrent toutes les issues, laissant ceux d’Hugo Broos jouer dans la tourmente sous le poids du but encaissé ! Et ce jusqu’à ce heading plein de rage de remettre les pendules à l’heure de Nkoulou qui monta au zénith pour crucifier El Haidary (58’). Et dire que les pharaons étaient vainqueurs et maitres durant toute la première mi-temps, ils lâchèrent trop de lest à leurs antagonistes en seconde période… Menés à la pause par un but à rien, les camerounais, suite à leur égalisation méritée, installent le doute chez l’adversaire qui commençait à se sentir menacer par les Lions indomptables ! Et ce, durant une vingtaine de minutes où les égyptiens pensèrent qu’ils allaient tenir le coup pour aboutir aux tirs au but ! C’était ne pas connaitre les camerounais, supers motivés et contents de jouer aux frontières des bois égyptiens pour atteindre le but escompté… Le capitaine Moukandjo, servi à l’entrée des 6 mètres, seul devant El Haidary, rate lamentablement l’occasion d’alourdir la marque (78’). Pas grave du tout, puisque Vincent Aboubakar, d’une roublardise incroyable, contrôle de la poitrine un long ballon, brûle la politesse à son vis-à-vis d’un grand pont et boume en pleine lucarne d’El Haidary (88’). Cette bombe a fait vibrer le Stade de l’Amitié de Libreville dans une ambiance indescriptible des supporters des Lions indomptables durant la pincée de minutes qui restaient dans la vie de la finale. Une finale qui restera gravée dans la mémoire des camerounais et des jeunes Lions indomptables dont les rugissements ont fait échos dans la sphère footballistique.