50 chevilles ouvrières de l’Etat occupent des postes stratégiques ou sensibles, travaillent loin des projecteurs et leurs compétences sont louées. Trombinoscope d’hommes et de femmes dévoués au service public.

L’un de ces 50 chevilles ouvrières de l’Etat,c’est Mouâd Jamaï Gouverneur d’El Jadida

Un Fassi à Doukkala.

A priori, rien ne le prédestinait à devenir un haut commis de l’Etat. Mouâd Jamaï a passé 18 ans de sa carrière dans le secteur privé. Après Renault où il décroche son premier job en 1984, il roule sa bosse dans de nombreuses multinationales, puis il prend la direction de Cap’Info où il est actionnaire. En 2002, c’est le tournant : Mohammed VI annonce la création des fameux Centres régionaux d’investissements (CRI). Mouâd Jamaï fait alors partie des premiers directeurs de ces nouveaux centres et prend en charge celui de la capitale économique. Trois ans plus tard, il est nommé gouverneur chargé du secrétariat général de la wilaya de Casablanca. Respecté de tous, travailleur dévoué, il se voit promu en 2010 gouverneur de la province d’El Jadida, un des pôles économiques les plus prometteurs du royaume. La touche Jamaï n’a pas tardé à se faire sentir. Les Jdidis lui doivent entre autres un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale de 1%,  mais aussi la rénovation du théâtre municipal de la ville, resté à l’abandon durant de longues années. Normal, quand on connaît la devise de ce Fassi : “Concilier le social, l’économique et le culturel”