Alors que les dirigeants du monde entier, lors de la 29e session de la Conférence des Parties (ci-après connue et dénommée « COP29 ») à Bakou, relèvent le défi de mobiliser 1 000 milliards de dollars par an pour le financement climatique, La migration est devenue une solution de financement innovante pour les pays touchés par le changement climatique. Ce sera l’un des thèmes majeurs de la 18e Conférence sur la citoyenneté mondiale qui se tiendra la semaine prochaine à Singapour, où les dirigeants gouvernementaux et les experts en migration d’investissement exploreront comment les programmes de citoyenneté et de résidence par investissement peuvent fournir un financement immédiat et sans dette aux petits États insulaires en développement.

La nation insulaire du Pacifique, Nauru, a lancé la semaine dernière le programme phare de Nauru pour la citoyenneté économique et la résilience au changement climatique , le premier programme de citoyenneté au monde spécialement conçu pour relever les défis du changement climatique, reflétant un nouveau modèle de financement pour intégrer le développement économique et les solutions climatiques. Il s’agit d’une tendance émergente, selon laquelle les pays obtiennent des financements du secteur privé pour des projets urgents d’adaptation au climat en offrant en échange des droits de résidence ou de citoyenneté.

S’exprimant après le lancement du programme lors de la COP29 à Bakou, Son Excellence M. David Adiang, président de la République de Nauru, a souligné le potentiel transformateur de la migration d’investissement. « Ce programme fournit aux petits pays vulnérables comme le nôtre un mécanisme puissant pour atténuer les risques liés à la durabilité et améliorer la résilience climatique. Notre programme de citoyenneté établit une nouvelle norme à cet égard, en orientant les investissements directement vers des projets qui protègent l’avenir de notre nation et contribuent à la protection de la planète. points chauds clés de la biodiversité dans le monde.

Le gouvernement de Nauru a chargé le cabinet de conseil international en migration d’investissement Henley & Partners de concevoir, mettre en œuvre et promouvoir le programme. Le Dr Christian Killen , président de Henley & Partners , s’est exprimé lors de la conférence COP29 , soulignant l’avantage unique de la migration des investissements. Les programmes offrent bien plus que de simples avantages économiques. « Il attire des citoyens du monde engagés en faveur de la durabilité environnementale, renforçant ainsi un réseau de défenseurs qui investissent dans l’avenir des régions vulnérables. »

Plus de 400 délégués de plus de 50 pays devraient participer à la 18e Conférence annuelle sur la citoyenneté mondiale , qui se tiendra du 27 au 29 novembre à Singapour. Son Excellence M. Mohamed Nasheed, secrétaire général du Forum sur la vulnérabilité climatique , qui représente 70 pays vulnérables au changement climatique, s’adressera à la conférence et soulignera son obligation morale en déclarant : « Les riches et les mobiles mondiaux sont dans une position unique pour agir. « Ils ont le devoir envers les générations futures de protéger la planète, et le concept de « justice climatique » met l’accent sur cette responsabilité, car les pays en développement, dont beaucoup émettent le moins, sont les plus touchés par les effets du changement climatique. »

Pour renforcer ses capacités de conseil dans ce domaine en pleine évolution, elle a nommé Henley & Partners Jean-Paul Fabry comme économiste en chef. Fabbri apporte une vaste expérience dans le conseil aux gouvernements en matière de développement économique et de résilience au changement climatique. Pour les individus fortunés, investir dans le financement climatique n’est pas seulement un impératif moral ; C’est aussi une formidable opportunité économique. L’économie verte offre des perspectives prometteuses pour l’investissement à impact, depuis les énergies renouvelables et l’agriculture durable jusqu’aux technologies vertes de pointe