Les petits taxis, une forme criante de l’économie de rente
On imagine mal se passer des services des petits taxis en ville même si on dispose de sa propre voiture notamment en ces temps où trouver où parquer sa voiture ressemble à l’acte de chercher une aiguille dans une boite de foin. C’est un service public de première nécessité que certains faux professionnels le prennent à la légère.
Souvent, ils se comportent comme s‘il s’agit d’un transport à bord de leurs propres voitures en oubliant que c’est une licence en bonne et due forme délivrée par les autorités administratives compétentes, soumises à un certain nombre de conditions à respecter par son détenteur.
Ce secteur vital vit dans une anarchie sans limites. Les exploitants de ces taxis, contrairement à ce qui se passe dans d’autres villes, ont toujours refusé et refusent toujours de doter leurs véhicules de compteurs, le seul et unique moyen permettant d’éviter des disputes entre chauffards et clients. Eux aussi vivent déjà le calvaire, avec les détenteurs de ces agréments (licences), un des aspects flagrants de l’économie de rente, marqué par l’absence d’une couverture sociale, retraite et autres droits les plus élémentaires.
Ils refusent même à ce que les grands taxis opèrent dans les grands axes de la ville à des petits prix, lesquels axes sont boudés par eux du fait que ce sont de grands trajets non rentables. (du quartier Saada 1, 2 ou 3, Mouilha vers la Zone industrielle par exemple).
Ainsi, on se retrouve dans ce secteur avec trois catégories distinctes :
Les détenteurs des agréments ;
Les exploitants qui sont généralement celles ou ceux qui louent les licences –
Les chauffeurs.
Il est temps de mettre de l’ordre dans ce secteur vital pour l’économie locale et nationale en procédant à une approche participative qui met autour de la même table du débat tous les protagonistes pour aller de l’avant dans l’intérêt général .