Published On: lun, Oct 21st, 2019

Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI Triomphe à l’Italienne

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 La tournée du Morocco Royal Tour s’est achevée par un double triomphe italien dans le Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Roberto Turchetto s’impose de trente-deux petits centièmes devant le « vétéran » Natale Chiaudani au terme d’une rude bataille. Un final en apothéose, surtout si on est Italien, mais également pour ce magnifique circuit qui trouve sa conclusion devant une salle pleine.
 
Un public dont l’enthousiasme n’a rien à envier à celui des meilleurs publics européens. Une ambiance de stade qui démontre toute la passion que les Marocains ont pour le cheval. Une passion qui se traduit également par la qualité exceptionnelle des installations construites pour le Salon du Cheval d’El Jadida et voulues par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Côté jumping, la piste était parfaite. Ajouté à cela l’accueil que l’équipe du Morocco Royal Tour réserve aux cavaliers et à leurs entourages, on comprend qu’ils aient tous envie de revenir d’une année sur l’autre et, le bouche à oreilles faisant son œuvre, ils sont mêmes de plus en plus nombreux chaque année : vingt-cinq nations des cinq continents ont suivi la caravane du dixième anniversaire de Tétouan à El Jadida en passant par Rabat. Dans la seule seconde manche de cet ultime Grand Prix, on comptait déjà, sur les douze finalistes, huit nations et quatre continents ! La nation la plus représentée était l’Italie avec trois cavaliers, et, sur des parcours construits par un chef de piste italien (mais ce n’est là qu’un hasard nous a promis Uliano Vezzani), Roberto Turchetto (Baron) et Natale Chiaudani (Chopard) ont signé deux des trois seuls double sans-faute de l’épreuve : « J’adore ce circuit, déclarait le vainqueur. C’est la troisième fois que je viens et la deuxième fois que je remporte le Grand Prix ici, à El Jadida. Et je vous promets que si j’ai le cheval qui va, je serai définitivement de retour ici l’année prochaine. Aujourd’hui, les parcours étaient particulièrement difficiles comme on a pu le voir, très techniques, des difficultés réparties sur l’ensemble des tracés et il fallait être vigilant à tout instant, mais il y a quand même eu douze sans-faute. Ensuite, pour gagner, il fallait vraiment serrer tous les virages, d’ailleurs, vous avez vu, cela s’est joué d’un rien ».
Le  jeune Suisse Elian Baumann, en selle sur Campari Z, complétait ce podium finalement très européen.
Quand un si bel événement se termine, après trois semaines d’aventures communes, il y a toujours une petite pointe de tristesse lorsque le rideau tombe sur la scène. Mais déjà tous, à l’image de Roberto Turchetto, reparlaient déjà de leur projet de revenir l’année prochaine sur ce circuit pas comme les autres parce que si chaleureusement humain. Juste onze petits mois à attendre finalement.

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