Les heures supplémentaires…un mal « nécessaire »
De l’avis des experts et autres spécialistes de l’éducation et de l’enseignement, l’école publique Marocaine se trouve dans une situation alarmante. D’autres pensent qu’elle agonise et ce malgré les programmes de reformes initiés par l’Etat et les mesures prises ces dernières années dont notamment le fameux programme d’urgence et les milliards de dirhams qu’il a absorbé, mais en vain.
On se demande à qui incombe la responsabilité. Plusieurs « acteurs » sont impliqués directement ou indirectement dans cette situation dans laquelle se retrouve ce secteur clé .
En effet, la famille ne remplit plus sa mission première en termes d’éducation à savoir l’encadrement, le suivi et le contrôle continus de l’enfant. Ce dernier est presque laissé à l’abandon des qu’il/elle quitte la maison.
La rue n’est plus cet espace contrôlé et sécurisé comme il y a quelques années. Les voisins et autres citoyens n’agissent plus comme ils le faisaient auparavant quand ils constataient un comportement maladroit de la part d’un enfant même s’il ne s’agissait pas d’un des leurs.
On se rappelle avec beaucoup de nostalgie de la fameuse phrase que les parents adressaient à l’égard des enseignants pour leur demander de « corriger » leurs enfants, et de quelle manière : » nta tadbah wana naslakh »
De nos jours, on constate avec beaucoup d’amertume et de regret , que le niveau d’apprentissage de nos enfants scolarisés, bat de l’aile ,pratiquement dans toutes les matières enseignées tous niveaux scolaires confondus. Les rapports officiels avec des chiffres à l’appui confirment ce constat désolant.
Pour y remédier, les parents font recours aux cours de soutien sous forme d’heures dites supplémentaires devenues obligatoires par certains enseignants malintentionnés et véreux.
Qu’on le dise d’une façon claire, nette et précise : que celles et ceux du corps enseignants qui veulent se faire de l’argent n’ont qu’à démissionner de la fonction publique et d’aller travailler pour le compte du secteur privé ou monter leurs propres écoles. Mais chercher à avoir le beurre et l’argent du beurre dans ce secteur, c’est inadmissible.
Le département de tutelle qui est en ébullition « positive » a beaucoup à gagner en procédant à un coup de balai et d’assainissement en crevant cet abcès.