Benkirane est-il plus en droit de critiquer et de prendre des décisions dans l’enseignement que le ministre  de l’Enseignement en personne ? Au vu de la récente diatribe d’Abdelilah Benkirane, visant son ministre en charge de l’éducation nationale, Rachid Belmokhtar, la question ne se pose même plus.

En effet, le chef du gouvernement a sévèrement désapprouvé son ministre en public lors d’une séance mensuelle à la Chambre des conseillers. Remettant en question la démarche de Belmokhtar, qui avait émis une circulaire demandant aux recteurs d’académies régionales d’introduire, dès la rentrée 2016, l’enseignement des mathématiques et des sciences physiques en français et ce pour les deux dernières années du lycée.

La question qui se pose actuellement est : quelle sera la réponse de Rachid Belmokhtar à ce règlement de compte en public ? Lui qui avait l’air extrêmement mal l’aise au cours de la prise de parole du Chef du gouvernement…