Published On: mer, Jan 22nd, 2014

Dr. Najat Zarrouk auteure de l’ouvrage « COMMERCE ET DÉVELOPPEMENT »du Gatt à l’organisation mondiale du Commerce

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by: A. Belcadi-_-

NB: à la demande de nos lecteurs  et suite à la nomination du Dr Najat Zerrouq, gouverneur de la préfecture des arrondissements de Ben M’Sik., cet article  va  apparaitre pour la deuxième fois .

better managementDr. Najat  Zarrouk,  originaire des doukkala est Docteur d’Etat en droit public (option Relations Internationales).elle est aussi diplômée de l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Rabat (cycle supérieur) et de l’Université de Paris 1 Pathéon-Sorbonne. Haut cadre  au Ministère de l’Intérieur, elle occupe aujourd’hui le poste de gouverneur, directrice de la formation  des Cadres Administratifs et techniques, a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, membre du comité des Experts de l’Administration publique (CEPA) DE L’ONU. Elle fait membre d’un comité de 24 experts chargés d’assister le patron des Nations Unies dans les questions liées à l’administration à travers le monde.

Dr. N. Zarrouk est auteur d’importantes contributions scientifiques et enseignante vacataire auprès de plusieurs établissements de l’enseignement supérieur  au Maroc.

Dr. N. Zarrouk  ressuscite en profondeur, le débat autour du rôle du commerce international comme levier de développement, que ce soit sur le plan régional ou sectoriel.

Ce faisant, l’auteur de l’ouvrage « Commerce et développement » de 900 pages a mené une analyse à la fois historique et radioscopique des différentes périodes d’édification de revirement  ou de remise en cause du « traitement préférentiel en matière de commerce international »

D’abord  de la conférence de Bandoeng (1955) marquant la naissance du Tiers monde jusqu’à la fin du Tokyo Round (1979), où le traitement préférentiel octroyé aux pays en développement aura vécu son âge d’or.

Ensuite si le GATT a réussi, certes, à ouvrir quelques brèches au niveau du temple du libre échange, il s’avère en revanche, qu’après plusieurs décennies  d’application, et si l’on excepte le succès mitigé d’une poignée de pays nouvellement industrialisés ou émergents, le traitement préférentiel en matière de commerce international n’a pas réussi  à sortir la plupart du Sud de leur situation de moindre développement.

Par ailleurs, selon l’auteur, la nouvelle ère, marquée non seulement par la mondialisation, la libération, la naissance de l’Organisation  mondial du commerce (OMC) et l’intégration régionale, mais surtout par l’éclatement et l’hétérogénéité  du Tiers-monde, sonne le glas du traitement de faveur auquel pouvaient prétendre les pays en développement en tant bloc monolithique et solidaire. Ceci est particulièrement vrai si l’on sait que depuis pratiquement l’Uruguay Round, c’est un traitement préférentiel, d’un genre nouveau, qui s’opère en matière de commerce international : de moins en moins favorable pour les pays en développement qui affichent les performances commerciales et de plus en plus favorable uniquement pour les pays  les moins avancés dont le plus nombre se situe en Afrique.

Dans cet ordre d’idées une analyse substantielle est accordée par Dr. N. Zarrouk au cycle de Doha lancé depuis 2001, qui est, en dédié au  « développement » dan l’espoir de réajuster les acquis de l’Uruguay Round, en montrant, si besoin est, que l’échange inégal a encore de beaux jours devant lui, au détriment des pays du Sud, et que l’équation « commerce développement » reste aujourd’hui plus que jamais, difficile à résoudre.

 

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