Sandrine,vous êtes coach, professeur de danse, chorégraphe et spécialiste en obésité extrême. -Présentez-vous en quelques lignes au public.
‘’ C’est grâce à ma mère que j’ai découvert la danse .A l’âge de quatre ans, j’ai fait mes premiers pas dans la danse classique avant de passer à sept ans au Moderne-jazz puis à la danse contemporaine. À 16 ans, j’ai intégré l’Opéra de Hambourg pour une durée de six mois. A 19 ans, j’ai obtenu mes certificats d’enseignement en danse classique et modern-jazz. J’ai obtenu ensuite mes diplômes d’état des métiers de la forme et du fitness ‘’
-Comment est tombé votre choix sur le Maroc ?
Le choix du Maroc s’est fait naturellement. Venue pour la première fois en 1989, grâce au papa de mes enfants, je suis tombée tout de suite amoureuse de mon pays d’adoption, cela a été pour moi une évidence. C’était aussi pour moi un défit que de développer mon art dans un pays ou la danse à l’époque n’était pas très reconnue.
-Depuis quand y êtes-vous installée ?
Je me suis installée la première fois au Maroc en 1999. Je suis repartie en France de 2008 à 2010 pour des raisons personnelles.
-Votre travail a-t-il trouvé du succès au près des jdidis ?
Je pense que oui, Art studio compte aujourd’hui (toutes disciplines confondues) près de 300 élèves, je pense qu’il va falloir d’ailleurs très vite envisager de changer de lieux devenu trop petit. Je peux dire que je me sens presque « jdidi ». Cependant, cela n’a pas toujours été facile d’exercer d’une part un métier artistique et d’autre part un métiers d’homme tel que la préparation physique. Lorsque j’observe mon planning le matin, je suis heureuse de voir que je n ai plus aucun créneau dans ma journée, ce qui me permet de dire » sans prétention » que mon travail est apprécié.
– Si vous n’étiez- pas professeur de danse, quel autre métier auriez- vous choisi ?
On m’a souvent posé la question … j’ai entamé après mon bac des études que je n ai pas terminée et que je poursuis aujourd’hui par correspondance pour le plaisir de toujours découvrir et pour mon développement personnel. Je pense que j’aurai été psychothérapeute.
– Quels sont les styles de danses, que vous enseignez ?
J’enseigne la danse classique, modern-jazz, contemporain, claquettes et lady-style. Cependant Art studio propose aussi des cours de L.A dance style (Avec Hamza Bounya ), Break-dance (Saad Senhaji).
– Quels sont vos projets et vos ambitions professionnels pour l’année 2014?
Mon planning 2014 déborde, il me faudrait un cloone ….. La préparation de notre show annuel démarre actuellement, (je remercie d’ailleurs au passage mon équipe, Hamza Bounya, Ilias Fouari, Saad Senhaji, Anas Munez, Zineb Amanallah, Achraf Guelfout, Noor, Christie Caro, Denis Malossane, Noelle Chadeyron sans qui rien ne serait possible ). J’ai également plusieurs bootcamp de perte de poids extrême qui sont déjà bookés ( El-Jadida fin janvier, Marrakech en Mars, Paris en avril, Niort en juillet ). Étant modèle, j’ai également un shooting photo en avril avec Marie Delage qui vient de France pour l’occasion. Je participe également au Marathon de 21 km, de la « coulée verte » en octobre 2014.
Je suis également en pleine écriture de mon livre, rédigé par Bruno Ahime ( journaliste français ), sur mon programme de perte de poids.
– Quels sont les danseurs et les chorégraphes que vous admirez particulièrement?
Ils sont nombreux, pour les plus anciens ( nos maitres ) Maurice Béjart, Caroline Carlson. J’ai été formé par le grand Walter Nicks, c’était plus que de l’admiration, c’est un deuxième père pour moi qui me manque terriblement, tant sa danse me fascinait.
Pour les plus récents, nos petits génie du moment, je pense à Ian Estwood, mais j ai une affection toutes particulière pour un danseur extraordinaire qui d’ailleurs est venu donné un stage à Art studio le 3 janvier, il sagit de Yanis Marshall. Je reprends sa biographie.
Yanis Marshall est là pour créer le changement et réinventer son art. Sa particularité est d’être l’un des seuls hommes en France à danser et proposer des cours de danse en talons, aussi bien pour les filles que pour les hommes. Et lorsqu’on lui demande « Pourquoi les talons ? » Il nous répond tout simplement « Pourquoi pas ? ». Bien plus que cela, les talons restent son accessoire de prédilection en danse. C’est aussi une manière de nous montrer qu’il s’assume pleinement et ne se pose aucune limite. Tout comme son idole, la sulfureuse Madonna, il s’amuse à remettre en question les codes établis. Connu pour avoir une forte personnalité et un franc-parler, c’est un jeune homme plein d’ambition, qui mène sa carrière seul et en prenant lui-même ses décisions. On aura vite compris comment il est devenu aujourd’hui, a seulement 23 ans l’un des plus jeunes chorégraphes et professeurs de danse
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