Dieu merci notre pays connaît depuis belle lurette un changement salutaire qui vise l’instauration de la démocratie et de transparence de la gestion des affaires de l’état. Ce changement tant attendu et qui a nécessité moult sacrifices de la part de tous les militants démocrates marocains

Et il n’est pas étonnant de voir le secteur journalistique profiter de cette aubaine pour être à l’écoute des doléances diverses des citoyens.  Malheureusement, hormis quelques journalistes dignes de ce nom, bon nombre de journaleux surtout régionaux ont émergé ici et là, comme par enchantement. La ville d’El Jadida ne fait pas l’exception. En effet les publications régionales dans cette ville ont émergé comme des champignons. C’est normal dans la mesure où l’espace démocratique s’élargit de plus en plus. Cependant cet acharnement pour refléter la réalité régionale dans ces journaux est loin d’être prometteuse. La crédibilité des articles laisse beaucoup à désirer. Et, nous disons à ces ‘’intrus’’ que tout le monde peut écrire, mais tout le monde ne peut pas être journaliste.

Ces derniers temps, on assiste à un phénomène unique de son genre. Au Maroc les ‘’journalistes’’ ne se comptent plus. Ils pleuvent de partout.

 Être journaliste est devenu à la portée de tout le monde.

Il suffit de prendre un appareil photo ou une plume , et de se présenter sans gêne ni honte , comme journaliste. C’est aberrant, c’est humiliant. Ces scribouillards, ces journaleux, ces ‘’piques assiettes’’  qui n’ont pas froid aux yeux doivent aller ailleurs pour jouer leurs facéties .

Ces chasseurs de primes qui provoquent les lecteurs et les fonctionnaires de l’état pour leur soutirer d’une manière maligne une contre partie soit sous formes d’interventions soit sous formes financières claires et nettes, ou simplement assurer un bon déjeuner ou diner au frais de la princesse C’est un peu le jeu des laudateurs à la pige. La solution la plus simple pour ces scribouillards, c’est de céder la place aux personnes capables d’assumer la responsabilité, la véracité et la crédibilité  des informations.