Depuis avant hier soir je me demandais comment réagir et quoi écrire à l’issue de cet énième débâcle du sport national et puis me tombe du ciel l’article ici bas de mon ami Badreddine Idrissi dans AlmOuntakhab bien évidemment, tel que traduit par Panoramaroc, alors je le partage avec vous. Badreddine demande le départ de Gerets tout court et il a raison.

Il y a quelques mois les auditeurs de Marsattack avait vécu avec moi la discussion chaude que j’ai eu avec Oussama Benabdallah sorti de ses gongs par ce que j’avais osé dire de Gerets qu’il était incompétent. Débordé Lino n’avait pas pu maîtriser le débat et Hicham Khlifi d’arrêter l’antenne. Un simple avis technique étayé avec des arguments scientifiques n’avaient pas suffit à convaincre Oussama bien au contraire…Aujourd’hui Oussama aussi demande le départ de l’entraîneur le plus incompétent de l’histoire de l’équipe nationale du Maroc. 

Paradoxalement il aura été celui qui a le plus coûté au contribuable marocain.

Lisez plus tôt le texte de mon ami Badreddine. J’aurais aimé le partager en arabe. Badreddine écrit le meilleur arabe que je connaisse avec celui de maitre Maach, ancien président du Raja.

Pour moi Gerets doit être révoqué « bezerba » pour l’honneur des marocains et du Maroc. L’arnaque n’ a que trop duré.

Révoquez-le donc, et laissez-nous en paix !… 

Par Badreddine Idrissi

Encore une fois, les cœurs des Marocains ont été brisés suite au spectacle qui leur a été offert par leur équipe nationale de football qui, dimanche après-midi à Maputo, s’est faite piquer par les Mambas (serpents) du Mozambique qui leur ont infligé une rude défaite.

Des cœurs brisés, oui, parce qu’il nous a été donné de voir hier, une humiliation, une atteinte à l’image du Maroc et à ce grand héritage footballistique… Les décideurs, les responsables du football national ne doivent plus rester les mains liées, ou croisées, à regarder cette mascarade sans rien faire… Qu’ils essaient au moins de limiter les dégâts, d’essayer de sauver encore ce qui peut l’être en termes d’image afin que la réputation du pays en football ne descende encore plus bas qu’elle ne l’est déjà…

Nous ne pensons pas que nous, la Fédération et le ministère, devrions patienter davantage, dans l’espoir que les choses s’améliorent, que l’angoisse se dissipe et que ce mauvais sort qui nous frappe disparaisse, enfin… M. Gerets a abattu toutes ses cartes, tiré toutes ses cartouches (mouillées), testé tous ses schémas et les solutions qui lui sont venues à l’esprit, mais n’aura réussi qu’à nous prouver, sans l’ombre d’un doute, qu’il ne pourra plus désormais servir à quelque chose d’utile ; Gerets n’est définitivement pas l’homme de la situation, et ce serait persister dans l’erreur que de le laisser une minute de plus à la tête de notre équipe de football…

Il aurait, ainsi, fallu interroger M. Gerets qui fonctionne au vœu pieux, sur sa liste dont 5 joueurs ont été retirés d’un seul coup, pour diverses raisons, lui qui voyage tant et dépense en conséquence. Il aurait aussi fallu le questionner sur le pourquoi du comment de l’étrange et inattendue sortie de Youssef Larabi du groupe alors que l’équipe se préparait à aller à Maputo, après avoir passé un séjour de 5 jours en concentration au Portugal… Si au moins Gerets nous avait donné quelque chose, même infime, en échange de tout cela.

Nous aurions pu aussi lui poser des questions, lui qui entoure sa personne et sa liste de joueurs du plus grand secret, sur le motif qui l’a poussé après la blessure de ZakariaBerkdich – qui manque de compétition – à faire entrer Saïd Fettah, le propulsant directement au poste de défenseur gauche, un véritable enfer pour lui…

Et après, nous devrions aussi nous enquérir des dessous de cette mollesse dans la mise en place d’une véritable équipe commando, une mollesse qui reflète parfaitement la faiblesse dans la structure, l’indigence de la réflexion et la médiocrité de la gestion de l’équipe dans sa totalité… Qu’il nous dise donc comment il avait préparé cette rencontre contre le Mozambique, tant sur le plan tactique que stratégique.

Nous ne pensons pas avoir de contradicteur en affirmant que la prestation de l’équipe nationale face au Mozambique est la suite logique de sa déliquescence, à tous les niveaux, et de la faiblesse aujourd’hui avérée de son sélectionneur Gerets qui nous aura donné une preuve supplémentaire sur sa perte de contrôle totale sur l’équipe nationale, du dedans comme du dehors…

Une équipe nationale sans âme…

Une équipe nationale égarée entre ses différentes formations et les trop nombreuses formalités…

Une équipe nationale au niveau technique inférieur à zéro, à la préparation psychologique lamentable…

Une équipe nationale qui n’a nul besoin d’attendre un adversaire pour étouffer, son entraineur s’en chargeant très bien lui-même sans requérir ne l’aide de personne…

Une équipe nationale cliniquement morte…

La surprise, en fait, tant pour nous que pour l’équipe elle-même n’est pas d’avoir perdu contre cette formation mozambicaine insignifiante sur le plan africain… Non, la surprise aurait été que, au contraire, nous voyions une véritable équipe, une équipe qui l’aurait remporté… Pourquoi ? Pour la simple raison que cette équipe nationale, sous la direction de Gerets, est désormais incapable de gagner, ni même de convaincre qu’elle peut gagner !

Pour faire plaisir à Adil Taârabte, Gerets a placé Belhanda en milieu, aux côtés de Hussein Kharja, et nous nous posons la question de savoir si le sélectionneur était bien conscient qu’en faisant cela, il coupait les ailes de Belhanda en en faisant un joueur sans âme.

Et toujours pour faire plaisir à Taârabte, Gerets a sacrifié Abdelaziz Berrada, le remplaçant par Yassine Salihi.

Gerets, tout à ses illusions, aura réussi à momifier cette sélection nationale, à la rendre incapable de bouger ou de faire n’importe quel mouvement qui aurait fait date…

Rien, absolument rien dans cette équipe, sur le plan tactique, ne permet de trouver des circonstancesatténuantes à Gerets, face à ce crime qu’il ne cesse de commettre depuis longtemps déjà, ce crime qui est en toute simplicité la mise à mort de l’équipe nationale de football, une immolation qui semble être faite avec toute la préméditation possible !

Il existe un tout petit espoir pour que nous rendions la politesse au Mozambique, chez nous, dans un mois… Nous sommes un peuple qui ne désespère pas, qui ne perd pas confiance… Mais nous avons l’intime conviction que si cette chance existe vraiment, sérieusement, de battre les Mozambicains et de nous qualifier pour l’Afrique du Sud en 2013, ce n’est certainement pas avec M. Gerets que nous pourrions la saisir !

Révoquez-le donc, et laissez-nous en paix… La coupe a vraiment débordé, cette fois !